I. Révolution d'Octobre. ✻ Andreï est le fils d'un ouvrier, né à Saint-Pétersbourg, rapidement soupçonné par la police tsariste d'activités révolutionnaires. Il se rendait et participait à des cercles marxistes, accompagné de plusieurs hommes rencontrés dans son usine. En 1910, il est arrêté pour ses revendications révolutionnaires, participation à un groupuscule marxiste formé par plusieurs ouvriers, et menaces envers le tsar Nicolas II. Andreï a alors quatorze ans quand son père est envoyé en prison, travaille déjà à l'usine, et, sous l'impulsion de son père, blessé par son arrestation et voué à ne plus jamais le revoir, entre contre les plaintes de sa mère dans un cercle bolchévik. La période 1910-1912 connait de nombreuses périodes de grèves ouvrières dans lesquelles on pourra entendre la voix d'Andreï aux côtés de ses camarades. Le jeune homme quitte alors son travail à l'usine en 1913, âgé de dix-sept ans, pour se consacrer entièrement à la cause bolchévik. Il participera à la Révolution d'Octobre en 1917, et entrera ensuite dans un syndicat ouvrier à Moscou en 1919, s'octroyant une place qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1943. Andreï avait été nommé chef de son syndicat ouvrier en 1922, passant sous la coupe du parti communiste maintenant dirigé par Staline.

II. Le règne des apparatchik. ✻ Anatoli grandit à Moscou, profitant de l'ascension sociale et de l'idéologie de son père membre du parti communiste. Enfant unique, il fait des études de droit à l'université de Saint-Pétersbourg, noue d'étroites relations avec ses professeurs (eux même membres du parti communiste), mais également auprès d'autres étudiants voués à intégrer les sphères gouvernementales, ou juridiques. Diplômé en 19xx, fort de sa parenté, de son intelligence, et de ses nouvelles relations, Anatoli deviendra bientôt cadre supérieur du parti communiste (apparatchik). En 19xx, il fait la connaissance de Masha Pugacheva, fille d'un apparatchik, de la police politique, la Tchéka. Il l'épouse en 19xx. En 19xx, Masha est séduite par un paysan, Yuri, avec qui elle vit une histoire pendant deux ans. Souffrante, Anatoli l'avait envoyée en province pour l'écarter de l'agitation de la ville. Elle tombe enceinte et, en 19xx donne naissance à Sergeï Semonovitch. Pour s'éviter la honte d'un divorce pour l'un, et l'adulètre de sa fille pour l'autre, Anatoli et le mère de Masha s'entendent pour étouffer l'affaire. Masha ne quittera plus Moscou et ne reverra plus Yuri Semonovitch ; elle pourra cependant conserver une relation avec son fils par échange de lettres. La même année, Anatoli est promu cadre supérieur du parti communiste.



III. La fin d'une époque. ✻ Les deux frères Vladimir et Sergei n'ont aucun rapport jusqu'à l'âge adulte.
Vladimir. Ayant vécu au sein de la nomenklatura, il ne manqua de rien, si ce n'est de l'amour de sa mère. comm son père avant lui, il poursuit des études de droit à l'université de Moscou, étendant un réseau de relations déjà conséquent, et entre dans l'administration russe, comme cadre, sous l'impulsion d'un père membre du parti et d'un grand-père influent dans la Tchéka. Il n'entre cependant pas dans l'administration du Parti comme l'aurait souhaité son père, mais opta pour le gouvernement. Ayant souffert durant son enfance et son adolescence du désintérêt de sa mère, il s'est ensuite détaché de son père, mué par ses propres intérêts, et sa propre vision du monde. S'il ne connait pas l'administration stalinienne, il sert au sein du gouvernement Khrouchtchev, puis Brejnev pendant plusieurs années, avant de donner sa démission en 1985. Connaissant la fin du régime stalinien, soufflant sur un monde en changement suite à la seconde guerre mondiale et le partage des vainqueurs, et voyant l'URSS se détacher du modèle de son père et de ses grands-pères, Vladimir a su profiter de sa position pour faire naître ce qui deviendrait les bases de la puissance familiale. Quand les yeux étaient tournés vers l'Occident, et particulièrement les Etats-Unis, lui solidifiait les fondations dans un espace purement limité à la Russie. Sous Gorbatchev la Russie cherche à libéraliser son économie sans y parvenir, entraînant les dérives mafieuses au sein d'un pays en crise économique. 1990 connait la privatisation d'entreprises ; les Vasnev possédaient alors de nombreuses entreprises, usines, achetées peu après la démission de Vladimir en 1985. Entreprises exploitant le gaz, rachetées à l'époque pour une bouchée de pain, parfois désaffectées. La plupart servent seulement de devanture, quand la majorité, elle sert aux opérations parallèles (trafic de drogue ; ou logeant des prostituées avant de les « distribuer »). Ce système leur offrant une devanture légale, doublée d'une protection liée aux relations toujours en place au sein du Parti, de la police politique, du gouvernement, accumulées au fil des années par les Vasnev. Ce système est aujourd'hui entre les mains des fils de Vladimir. L'intelligence de Vladimir est marquée par sa capacité à avoir anticipé l'épuisement économique des différentes formes d'étatisme du modèle soviétique, et dans son union avec son demi-frère Sergeï.
Sergeï. Sergeï, enfant illégitime, est né dans la province de Rostov (oblast de Rostov), né d'un père paysant et d'une mère absente qu'il ne connaissait que par le biais de ses lettres. Refusant de mener la même existence que son père (une vie qui le poussa à devoir abandonner la femme qu'il aimait, trimant du matin au soir), il s'enfuit de sa province, à seize ans, pour gagner Saint-Pétersbourg. Là, il fait la rencontre des groupes de voleurs qui l'initièrent au banditisme (racket, cambriolage), entre ainsi dans la caste des voleurs : les « voleurs dans la loi », dont il accepte les règles strictes. A vingt-et-un ans, il est arrêté et envoyé en prison pour cinq années. A vingt-neuf ans, il fait de nouveau un séjour en prison. A trente-six, il est sorti de prison par Vladimir, son demi-frère, qu'il rencontre pour la première fois. Pendant deux années, Sergeï vivra avec sa mère Masha à Moscou, et tissera des liens de confiance avec Vladimir.
l'union des frères, la naissance d'une mafia. uc

IV. La garde noire. ✻ Sed ut perspiciatis unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium doloremque laudantium, totam rem aperiam, eaque ipsa quae ab illo inventore veritatis et quasi architecto beatae vitae dicta sunt explicabo. Nemo enim ipsam voluptatem quia voluptas sit aspernatur aut odit aut fugit, sed quia consequuntur magni dolores eos qui ratione voluptatem sequi nesciunt. Neque porro quisquam est, qui dolorem ipsum quia dolor sit amet, consectetur, adipisci velit, sed quia non numquam eius modi tempora incidunt ut labore et dolore magnam aliquam quaerat voluptatem. Ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam corporis suscipit laboriosam, nisi ut aliquid ex ea commodi consequatur? Quis autem vel eum iure reprehenderit qui in ea voluptate velit esse quam nihil molestiae consequatur, vel illum qui dolorem eum fugiat quo voluptas nulla pariatur?